L’heure des missions commerciales pour reprendre contact

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Cette première mission commerciale devrait enchaîner vers les ports plus au sud de la côte ouest-africaine. Après 20 ans d’absence sur le terrain, l’essentiel, pour le port de Nantes Saint-Nazaire, est de rebâtir une relation commerciale avec l’Afrique. Ce fut longtemps sa première destination, aujourd’hui la troisième après l’Asie et les Antilles. Ce fut même celle pour laquelle des lignes directes ont commencé à faire escale à Montoir. La priorité désormais va dans l’ordre à la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Sénégal. « La place portuaire est un peu attentiste. Elle veut savoir si les efforts commerciaux vont se poursuivre. Mais on sait que le potentiel africain pour nous est important », indique Johann Feltgen, président de l’association locale Agif +. Cette relation commerciale se rebâtit notamment en compagnie de la fondation Sefacil (sécurisation et facilitation de la logistique portuaire), lancée par la Soget au Havre.

Une liaison directe de bonne qualité

Le port repart à la conquête de l’Afrique avec l’avantage de disposer d’une liaison directe de bonne qualité à l’export avec une ligne Delmas qui descend toutes les semaines le long de la côte africaine. Elle est notamment utilisée par l’agroalimentaire, les exportateurs de viande de l’ouest de la France. Mais l’enjeu de l’effort commercial est de retrouver une ligne directe à l’import, celle dont Nantes Saint-Nazaire a disposé un temps avec un excellent temps de transit de cinq jours de Dakar, qui ramenait en particulier des conserves de thon vers les usines Saupiquet de Nantes. Saupiquet, qui a convaincu Delmas de s’arrêter à Montoir dans sa remontée vers Le Havre. L’usine importe toujours du thon d’Afrique, mais a adopté depuis d’autres schémas logistiques. Sur ce marché conteneurisé qu’est l’Afrique pour Nantes-Saint-Nazaire, ce serait à CMA CGM, actionnaire du terminal, de tenter l’expérience.

Bien qu’il soit surtout conçu comme un équipement à l’export pour l’industrie agroalimentaire de l’Ouest, un entrepôt frigo sur le port serait une partie de solution pour favoriser les importations africaines. Un projet qui devrait prendre encore un peu de temps. Les retrouvailles avec l’Afrique vont en prendre aussi.

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