Le constructeur Arrival licencie la moitié de son personnel

Créée en 2015, Arrival envisageait de fournir le marché européen et nord américain d’utilitaires électriques dans des micro-usines de manière hautement automatisée.

Crédit photo Arrival
Le constructeur anglo-américain Arrival entendait révolutionner la manière dont on construisait des fourgons et minibus électriques. Il est pour l’instant en train de diluer les investissements de ses partenaires comme UPS ou Hyundai.

N’est pas Tesla qui veut. La startup anglo-américaine Arrival, qui ambitionne de changer le marché du véhicule utilitaire léger (VUL) électrique, annonce devoir licencier la moitié de ses effectifs pour faire face à un manque de liquidité. La société a également nommé un nouveau PDG, Igor Torgov, qui était auparavant vice-président exécutif du numérique dans la société.

Créée en 2015, Arrival envisageait alors de fournir le marché européen et nord américain d’utilitaires électriques (fourgon et minibus) fabriqués dans des micro-usines de manière hautement automatisée. Ses véhicules fourgons, construits directement en version électrique, ressemblent un peu à ceux de son concurrent Volta Trucks.

Un changement d'orientation commerciale

A partir de 2024, Arrival est censé fournir à UPS, l’un des ses principaux actionnaires, 10 000 fourgons pour les marchés américains et européens. La startup a également reçu une commande de 3 000 utilitaires de la part de LeasePlan. L’entreprise bénéficie enfin du soutien de Hyundai et Kia.

En octobre 2022, la société avait toutefois annoncé vouloir concentrer sa force de production sur le seul marché nord américain, compte tenu des difficultés liées au Brexit, et de la politique d’investissement pour les technologies vertes mise en place par les États-Unis. Ce revirement n’a pas permis d’économiser suffisamment et l’entreprise se voit à présent dans l’obligation de se séparer de 800 employés pour tenir l’année.

Réduire ses coûts d'exploitation

La société affirme qu'elle prévoit également de réduire de moitié son coût d'exploitation, à environ 30 millions de dollars (28 millions d'euros) par trimestre, en réduisant ses dépenses immobilières, et qu’elle dispose encore d’une trésorerie de 200 millions de dollars (187 millions d'euros).

Son cours de bourse s’est entre-temps effondré et n’est pas sans rappeler les difficultés des autres neoconstructeurs comme Rivian ou Nikola. Arrival entend toutefois passer ce cap difficile en construisant plusieurs micro-usines aux États-Unis, à même de produire de manière industrielle. Un challenge compliqué compte tenu de ses ressources limitées. L’ancien PDG licencié avait estimé le coût d'une usine à 50 millions de dollars (47 millions d'euros) avec un 50 millions de dollars (47 millions d'euros) supplémentaires pour le fonds de roulement.

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