Le week-end dernier, le Président de la République Emmanuel Macron annonçait lors du sommet du G7 sa volonté de voir les armateurs réduire la vitesse de leurs navires. Une annonce qui n’a pas tardé à faire réagir Armateurs de France qui considère que "aujourd’hui, la réponse la plus pertinente, la plus rapide en application et la plus facilement contrôlable est la réduction de la vitesse des navires du secteur du vrac (pétroliers et cargos), qui représentent les deux tiers de la flotte mondiale".
Le groupement d’entreprises appelle donc le chef de l’État à ne pas en rester au stade d’annonce et à œuvrer pour son application "au niveau mondial. Il va donc désormais falloir user de diplomatie pour convaincre l’ensemble des pays et faire en sorte que cette annonce soit suivie d’effets à l’OMI".
La France, chef de projet
Évoquant une réunion qui s’est tenue en fin de semaine dernière à l’Élysée, "J’ai invité le Président de la République à lancer, dès 2020, un changement profond dans la vision de la fourniture en énergie de notre pays, et notamment pour les carburants et autres solutions décarbonées. (…) Les armateurs français sont prêts à travailler aux côtés des pouvoirs publics pour faire avancer ces projets. Il me semble également opportun que la France soit le moteur, auprès de la future commission Von der Leyen, de la création d’une équipe dédiée à ces projets", précise Jean-Marc Roué, président d’Armateurs de France.