Arrivée des porte-conteneurs ultra-larges, émergence de carburants inéprouvés, nouvelle phase dans les alliances, surcapacité à gérer, montée en puissance de la propriété au détriment de l'affrètement, c'est un saut vers l'inconnu qui s'offre au secteur du conteneur. A une échelle de temps accélérée.
En toute connaissance de cause – le ralentissement de la demande de transport –, les « armateurs ont toujours envie de commander de nouveaux porte-conteneurs », s’étonne faussement Niels Rasmussen, analyste du transport maritime au sein de l’organisation maritime Bimco, à laquelle adhèrent les exploitants de navires, tous segments confondus (2/3 du tonnage mondial). L’économiste fait référence au carnet de commandes contracté ces trente derniers mois, atteignant en l'état 8,61 MEVP, soit près de 29 % de la capacité en exploitation, presque l’équivalent de la capacité des flottes combinées des deux…
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