Céréales : la crise russo-ukrainienne engendre un repositionnement des flux

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La nature a horreur du vide. Les flux du vrac sec, rompus aux tensions géopolitiques, sont d’ordinaire les plus plastiques. Ils le prouvent à nouveau. Des premiers mouvements s’observent. Les taux de fret des vraquiers ont brusquement changé de cap ces derniers jours.


Avec des ports en grande partie fermés, des navires marchands empêchés d'entrer dans la mer d'Azov, les conditions ne sont pas idéales pour les exportations de céréales dont les flux dominent traditionnellement les échanges de la mer Noire entre février et fin juin. 

La campagne ukrainienne d’exportation a été très dynamique jusqu'en début d'année, en particulier pour les orges, dont 93 % des ventes prévus ont été effectués, mais aussi pour le blé avec seulement 7 Mt restant à exporter. La dynamique a été moins forte en Russie, où il restait encore 14 Mt de blé à vendre sur les marchés étrangers, avant le début des hostilités.

Les exportations…
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