Les uns distillent au compte-gouttes leurs convictions tandis que les autres ont tardé à entrer dans la danse. Ou du moins, c’est ce que soutiennent les armateurs, particulièrement inquiets quant à la disponibilité de carburants conformes au nouveau plafond de soufre, à l’encontre de leurs fournisseurs, dont les décisions d’investissements puis gel des projets annoncés trahissent une certaine fébrilité du marché.Que ce soit pour se conformer aux imminentes réglementations ou pour anticiper celles à venir – dans le viseur, le dioxyde de carbone (CO2) –, les solutions existent certes, mais les transporteurs maritimes soutiennent que toutes ne sont pas sorties de la R& D, ne sont pas vraiment optimales et sont court-termistes.L’effort financier à concéder pour être en règle fait davantage consensus. Selon Simon Bergulf, directeur des affaires réglementaires chez AP Møller-Maersk, la facture annuelle de carburant (3,37 Md$ en 2017) du Danois devrait augmenter de 2 Md$ par an. Rolf Habben Jansen,…
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