Grand débat : les acteurs de la route et du combiné veulent en être

Dans un courrier adressé à la ministre des Transports, le groupement national des transports combinés (GNTC) se porte volontaire pour participer au grand débat national.

Crédit photo Novatrans
A la une de l’actualité depuis il y a bientôt une semaine, le grand débat public intéresse aussi les organisations professionnelles du transport routier et du rail-route.

"La plateforme a ouvert il y a même pas une semaine, 600 débats ont été déclarés pour l'instant et plus d'une centaine ont déjà eu lieu", a indiqué Emmanuelle Wargon, l’une des deux ministres en charge d’animer le grand débat national lancé par le gouvernement sur twitter hier.

S’engouffrant dans la brèche, le groupement national des transports combinés (GNTC) vient d’adresser à la ministre des Transports, Élisabeth Borne, un courrier pour se porter volontaire, estimant que "la transition écologique et énergétique a été retenue, à juste titre, comme l’un des quatre grands thèmes de ce débat".

Un modèle vertueux

Dans ce courrier, le GNTC soulève une problématique simple : "quel mode de transport de marchandises vertueux allie un modèle économique pertinent et une dimension environnementale reconnue ?"

Pour tenter de répondre cette question, il sollicite un entretien avec la ministre rappelant "qu’un seul chiffre, largement évocateur, suffit à justifier nos ambitions : chaque année, c’est plus d’1 million de poids lourds en moins sur les routes de France grâce au transport combiné."

Au plus près du terrain

Des camions dont les propriétaires souhaitent aussi intervenir dans ce débat. En effet, déjà, le 18 janvier, la FNTR s’invitait dans le débat. "Nous bénéficions d’un maillage unique sur le territoire qui nous permet d’être au plus près des acteurs, sur le terrain et donc au plus près de la réalité des Français", a souligné Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR dans un communiqué de presse. Parmi les thèmes sur lesquels elle entend intervenir : la transition écologique, mais aussi la fiscalité et les services publics de l’Etat. 

Même position de l’OTRE, qui s’est dite "prête à s’y engager, tant au niveau national que dans les territoires", indiquait-elle fin décembre dans une lettre à la ministre des Transports. Objectif : "proposer des mesures concrètes en matière de transition écologique, de fiscalité ainsi que d’organisation des services publics sur les bases de mesures déjà présentées lors des Assises de la Mobilité", précise l’OTRE.

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