Après l'impact du Covid-19 sur la mondialisation à Aix, il s'agit de la dépendance à des pays en matière d’approvisionnement, cybercriminalité ou encore vol de fret. Pour l’édition de la Mobility MasterClass de Rennes qui s’est tenue le 12 mars, 41 étudiants ont planché sur le sujet de l’approvisionnement et de la sécurisation des chaînes de produits sensibles en prenant l’exemple des médicaments.
Revalorisation du secteur
Répartis en sept groupes, ils ont proposé leurs solutions à la problématique en se basant sur les questions qui se sont posées, aux niveaux international, national puis local, avec la distribution du vaccin. Alors que les éditions précédentes étaient composées d’étudiants de Master 2, les participants étaient cette fois-ci de niveau Master 1 et issus de deux filières GPLA (gestion de production, logistique et achats), soit en parcours logistique et mobilité en formation initiale (26 étudiants), soit en parcours management des entreprises agro-alimentaires et de process (MEAP) en formation alternance (15 apprenants). Les présentations n’en ont pas été de moins bon niveau et deux équipes ont été primées.
À la problématique de l’approvisionnement, les groupes ont donné leurs suggestions pour renforcer le stock stratégique ou développer le multisourcing. Sur le thème de la sécurisation, la blockchain a été abordée pour éviter les cyberattaques, sécuriser les données mais aussi pour mettre en lien les différentes parties prenantes. Les nouveautés en matière de technologies et initiatives pour contrer le vol de fret ont aussi été présentées. Et plusieurs groupes ont aussi placé la relocalisation de l’industrie du médicament, la mutualisation ainsi que la logistique urbaine dans leurs suggestion d’amélioration de la chaîne d’approvisionnement.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3060 du 26 mars 2021.