La mondialisation à la lumière du Covid-19 : la fin d’un mythe ? Entre agilité immédiate et refonte profonde des supply chain de demain… Tel est le sujet, complexe, sur lequel 11 groupes d’étudiants en master de gestion de production, logistique, achats (GPLA) ont planché le 27 janvier lors d’une MasterClass co-organisée par l’AFT et leur établissement, Aix Marseille université. Covid oblige, les 140 étudiants de master 1 ou 2 ont travaillé depuis leur domicile, et se sont retrouvés à une dizaine dans des salles virtuelles, se parlant sans se voir.
Travailler ensemble
Remise des sujets et des documents à 8 heures. À 15 h 30, tous les groupes ont présenté à tour de rôle un exposé de sept minutes devant un jury dont trois membres sont des professionnels de la supply chain – Stéphane Galli, de Kaoten Natie ; Philippe Garzenne, d’ID Logistics, et Mathias Naud, de XPO Logistics. Un vrai challenge.
"Tous se sont vraiment pris au jeu et ont réussi à produire, en un temps record, une analyse et des propositions de qualité, se félicite Élodie Kacioui-Maurin, responsable du master 2 management de la chaîne logistique (Malo) à Aix-Marseille qui a co-organisé l’événement avec Corynne Jaffeux, conseillère de l’AFT pour l’enseignement supérieur. Ils ont travaillé ensemble, sans forcément se connaître, en s’enrichissant de leurs différentes spécialités, distribution, achats ou logistique. Comme en entreprise. C’est d’autant plus professionnalisant qu’ils s’adressent à des représentants du secteur. »
De bonnes perspectives professionnelles
Le lien entre la faculté et le monde professionnel est au cœur de ces MasterClass, et des parcours en GPLA. À Aix-Marseille Université, 60 % des enseignements de master 2 sont assurés par des professionnels. Six mois de stage sont prévus dans cette deuxième année.
Lors du premier confinement, tous les stages, qui devaient débuter fin mars, avaient dû être reportés. "Mais en Malo, seuls deux étudiants n’ont pu l’effectuer leurs stages, note l’enseignante. Et aujourd’hui, plusieurs élèves ont déjà un engagement pour fin mars." Avec de bonnes perspectives professionnelles. À trente mois, 96 % ont un emploi, 4 % sont en poursuite d’études*. Et en moins de trois mois, 76 % avaient eu un accès à l’emploi, avec le statut de cadre pour 60 % d’entre eux, un CDI pour 92 %.