L’assemblée générale des actionnaires confirmera finalement l’actuel patron à la tête du groupe italien de construction navale, futur repreneur des Chantiers de l’Atlantique. Le Mouvement 5 Étoiles (M5S) aura pourtant tout tenté pour éviter que ce manager âgé de 75 ans et depuis 15 ans aux commandes de Fincantieri (contrôlé par l’État) soit confirmé dans ses fonctions.Le parti politique au pouvoir lui reprochait notamment son salaire et ses bonus « qu’il s’attribue ponctuellement en toute autonomie », ses amitiés politiques, un peu à droite, dans l’entourage de Silvio Berlusconi dont le gouvernement l’avait nommé en 2002 à la tête de Fincantieri, et un peu à gauche aussi. Et aussi, ajoutait le M5S qui souhaitait placer l’un de ses proches, il occupait depuis trop longtemps le fauteuil d’administrateur délégué. Mais face aux bons résultats du groupe depuis la nomination de Giuseppe Bono au poste d’administrateur délégué…
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