Le port de Rotterdam teste l’approvisionnement en électricité pour les navires

Selon les calculs du port de Rotterdam, les besoins en électricité des bateaux à quai est de 750 à 850 GWh, soit la consommation de 200 000 ménages.

Crédit photo Port de Rotterdam
La ville et le port de Rotterdam testent depuis mi-décembre cinq systèmes d’alimentation en électricité pour navires de cabotage. Objectif : éviter que les navires ne mettent en route leur générateur pour s’approvisionner en électricité lorsqu’ils sont à quai, afin de limiter les émissions polluantes et sonores dans la zone portuaire.

La ville et le port de Rotterdam testent depuis mi-décembre cinq systèmes d’alimentation en électricité pour navires de cabotage. L’objectif est d’éviter que les navires ne mettent en route leur générateur pour s’approvisionner en électricité lorsqu’ils sont à quai, afin de limiter les émissions polluantes et sonores dans la zone portuaire.  "Nous faisons des progrès constants pour l’approvisionnement en électricité des bateaux, se félicite Allard Castelein, le directeur général du port de Rotterdam. La possibilité d’approvisionner les navires à quai est obligatoire depuis 10 ans pour les péniches. Dans la prochaine décennie, il faudra approvisionner bien plus de bateaux encore. Plus le navire est grand plus ce processus est compliqué et cher." 

Des systèmes mobiles

Les systèmes testés sont tous des systèmes mobiles, pour une plus grande flexibilité. "C’est la première fois en Europe qu’un test de cette ampleur est mené pour l’approvisionnement en courant des bateaux à quai", explique Arno Bonte, chargé des questions de durabilité pour la ville. Cinq concepts différents - à base d’hydrogène, de batteries, de Bio-GNL ainsi que des solutions hybrides- sont testées afin d’en éprouver la faisabilité, la rentabilité, et les conséquences sur l’environnement : Engie Ventures & Integrated Solutions est présent avec un concept de Big Battery Box ; PON Power  avec un système hybride de batterie combiné avec un générateur au diesel ; Aggreko Benelux teste un système de moteur à gaz ; Mobiele Stroom BV teste un concept de turbine au GNL et JP Energiesystemes BV un système à l’hydrogène combiné avec une petite batterie. "Chacun de ces systèmes sera testé pendant deux à quatre semaines, explique le port de Rotterdam. Nous comparerons pour chaque système le volume des émissions polluantes et sonores avec celles émises par les générateurs des bateaux." Le coût des tests est estimé par la ville à 500 000 euros.

Dans un second temps, des tests seront menés sur des navires de haute mer pour un coût de 1,5 millions d’euros. Selon les calculs du port de Rotterdam, les besoins en électricité des bateaux à quai est de 750 à 850 GWh, soit la consommation de 200 000 ménages. La question de l’approvisionnement des navires au sol est d’autant plus complexe que les coûts doivent être répartis entre armateurs, clients et ports.

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