Le syndicat maritime CFDT se mobilise depuis plusieurs semaines sur la future réforme de la signalisation maritime qui devrait voir le jour en fin d'année. Le syndicat s'est adressé par courrier à Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, et auprès des députés et élus du littoral pour tirer la sonnette d'alarme. Vincent Corfdir, représentant national Pex CFDT, explique que le projet envisagerait de supprimer au minimum huit navires sur les trente-six qui sont actuellement dédiés au balisage de l'ensemble des côtes métropolitaines. "Nous nous sommes adressés au maire de Caen-Ouistreham. Ce port sera impacté par la suppression d'un navire. En cas de problème, de déclenchement d'un plan Polmar par exemple, ce serait le baliseur côtier de Cherbourg qui interviendrait à cinq heures de navigation de Ouistreham...", explique le responsable. Autres exemples, les baliseurs de Morlaix, en Bretagne, et de Noirmoutier seraient menacés. Le syndicat craint également une suppression des effectifs de l'ordre de 15 à 20 %. Autre motif d'inquiétude, pour certains ouvrages de balisage ainsi que pour les accès des petits ports et des chenaux secondaires, la responsabilité et l'entretien incomberaient aux communes voire aux régions ou seraient supprimés, toujours selon la CFDT. "On assiste clairement à un désengagement de l'État...", conclut Vincent Corfdir.
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