Le Panama a dévoilé le 10 avril un projet de canal sec afin de remédier à son déficit hydrique qui a contraint le gestionnaire de l'isthme centraméricain à réguler et à restreindre son trafic maritime depuis de long mois. Le projet multimodal fera l'objet d'une nouvelle "juridiction douanière spéciale".
Environ 6 % du commerce maritime mondial transite habituellement par le canal de Panama, mais une sécheresse et une pénurie d'eau liées au changement climatique et au phénomène météorologique El Niño ont réduit le trafic des navires.Pour pallier ce problème, l'Etat du Panama, à travers la voix de Rodolfo Samuda, directeur des affaires logistiques du ministère de la présidence, ont présenté le 10 avril un projet de "canal sec" multimodal qui utilisera les routes, voies ferrées, installations portuaires, aéroports et zones franches déjà existants dans le cadre d'une nouvelle "juridiction douanière spéciale". Ce projet ne nécessitera donc aucun investissement, a-t-il aussi précisé.
Le décret créant…
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