Un site Normand va s'ajouter aux deux autres projets de parcs éoliens au large de Fécamp et de Saint-Nazaire. L’Hexagone espère ainsi rattraper le retard pris dans le développement de l’éolien en mer.
La construction du parc éolien en mer au large du Calvados (Normandie) est désormais lancée, après la signature de l'ensemble des accords de financement, selon le consortium porteur du projet, composé d’EDF Renouvelables, d’Enbridge et de WPD, entreprise spécialisée dans l’éolien offshore. Ce site, composé de 64 éoliennes situées à plus de 10 km des côtes normandes, doit être mis en service à l’horizon 2024. D’une capacité de 448 mégawatts (MW), il produira l'équivalent de la consommation annuelle en électricité de 630.000 personnes, soit plus de 90 % de la population du Calvados.
Ce parc éolien au large de Courseulles-sur-Mer, fait partie des trois premiers sites offshore français qui verront le jour avec ceux de Fécamp (Seine-Maritime) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ils avaient été attribués par le gouvernement en 2012 à EDF, qui s'est associée à l'entreprise de fourniture énergétique canadienne Enbridge. Les deux sociétés détiennent chacune 42,5 % du projet. L’énergéticien WPD Offshore, en détient 15 %.
Un contrat d'achat d'électricité
L'investissement est estimé à 2 milliards d'euros, dont la majorité est financée par une dette sans recours. Le parc bénéficie d'un contrat d'achat d'électricité d'une durée de vingt ans, accordé par l'État en juin 2018. Ce chantier mobilisera plus de 1.000 emplois locaux. Les années d'exploitation généreront des emplois pérennes dans le port de Caen-Ouistreham.
Les trois entreprises ont signé les contrats de fourniture des matériels avec Siemens Gamesa pour les turbines, Saipem pour leurs fondations, et avec les Chantiers de l'Atlantique, GE Grid Solutions et SDI pour la sous-station électrique en mer. RTE, filiale d’EDF et responsable du raccordement, démarrera ses travaux à terre dès mars 2021. Ces projets devraient permettre à la France de rattraper son retard de développement de l’éolien en mer. Le premier de ces parcs, au large de Saint-Nazaire, devrait démarrer l’année prochaine.
Ce parc éolien au large de Courseulles-sur-Mer, fait partie des trois premiers sites offshore français qui verront le jour avec ceux de Fécamp (Seine-Maritime) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ils avaient été attribués par le gouvernement en 2012 à EDF, qui s'est associée à l'entreprise de fourniture énergétique canadienne Enbridge. Les deux sociétés détiennent chacune 42,5 % du projet. L’énergéticien WPD Offshore, en détient 15 %.
Un contrat d'achat d'électricité
L'investissement est estimé à 2 milliards d'euros, dont la majorité est financée par une dette sans recours. Le parc bénéficie d'un contrat d'achat d'électricité d'une durée de vingt ans, accordé par l'État en juin 2018. Ce chantier mobilisera plus de 1.000 emplois locaux. Les années d'exploitation généreront des emplois pérennes dans le port de Caen-Ouistreham.
Les trois entreprises ont signé les contrats de fourniture des matériels avec Siemens Gamesa pour les turbines, Saipem pour leurs fondations, et avec les Chantiers de l'Atlantique, GE Grid Solutions et SDI pour la sous-station électrique en mer. RTE, filiale d’EDF et responsable du raccordement, démarrera ses travaux à terre dès mars 2021. Ces projets devraient permettre à la France de rattraper son retard de développement de l’éolien en mer. Le premier de ces parcs, au large de Saint-Nazaire, devrait démarrer l’année prochaine.
