Arrivé il y a deux mois à la barre d’Euronav à l’issue d’un très long bras de fer avec un des actionnaires, aussi déterminé que lui, à imposer une vision, Alexandre Saverys, désormais seul maître à bord, met en œuvre sa stratégie de diversification qui consiste à sortir du tout-pétrole. Il a présenté un plan qui prévoit l’achat de navires autres que des pétroliers et à faible émission de carbone.
Alexandre Saverys aura déployé beaucoup d’énergie pendant près de deux ans pour contrer l’influence croissante de l’actionnaire majoritaire (le très remuant John Fredriksen) au sein du capital de l’armateur belge de pétroliers et faire capoter son projet de fusion avec le rival historique Frontline. Le dirigeant, issu d'une famille d'armateurs anversoise, aura dépensé des centaines de millions d’euros et de dollars sur les marchés boursiers pour retrouver de l’ascendant.Il lui reste encore beaucoup d'allant.…
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