Le coronavirus n’a manifestement pas dit son dernier mot. Il poursuit son oeuvre de dérèglement des flux. Les compagnies maritimes sont contraintes de dérouter les reefers à destination de Tianjin vers d’autres ports, faute de prises disponibles. Les inspections sanitaires ralentissent les opérations et saturent les espaces. Outre-Atlantique, la congestion des grands ports des côtes est et ouest-américaines fait réagir la Commission maritime fédérale américaine.
Pénurie. La faible disponibilité des équipements est en passe de devenir la grande cause du transport maritime de cette fin d’année. Alors que la carence de boîtes est critique sur toutes les lignes en raison d’une déstructuration de la supply chain – des infrastructures portuaires apparemment pas dimensionnées pour gérer des à-coups et des transporteurs qui peinent à gérer une demande subite – les reefers menacent à leur tour de céder. Ou plus précisément, ce sont les prises reefers qui…
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