Fixer des activités logistiques et industrielles sur un territoire, dont on connaît le rôle pour capter et consolider des flux, s’affiche comme les nouvelles obsessions portuaires nationales. Les ports n’ont-ils pas toujours eu ces vocations en accueillant la pétrochimie qui leur a assuré des rentes pendant des années? C’est ce « tout industriel » qu’ils doivent aujourd’hui repenser.
« L’ambition portuaire se gagne à terre ». « L’hinterland est notre champ de bataille ». « La bataille de la mer se gagnera à terre ». Dans les ports français, l’expression et ses multiples variantes rencontrent un franc succès depuis des années et la rhétorique cogne surtout dans les colloques. Elle a trouvé une puissante incarnation dans un discours de reconquête portuaire prononcé en fin 2017 par un Premier ministre au tropisme havrais érigeant Dunkerque, Le Havre et Marseille en épines dorsales de grands axes structurés autour d’une offre…
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