« Pour rendre un projet d’éolien flottant assurable, il faut démontrer que la technologie est fiable, en détaillant la nature des flotteurs et des turbines, et les composants de l’installation », décrypte Laurent Vatey, chargé de clientèle à Bessé Industrie &Services. « En l’absence d’historique sur ce marché, il faut impliquer les courtiers très en amont pour établir des tarifs de primes et construire un dossier d’évaluation. C’est la meilleure façon de garantir une couverture adéquate », explique-t-il devant un parterre de professionnels internationaux. Les assurances doivent aussi intégrer le risque humain. « La sécurité des hommes est un vrai sujet sur les installations offshore. Des exercices de sauvetage doivent être prévus, explique Thomas Soulard, ingénieur à SEM-REV, site d’essais de Centrale Nantes. En effet, comment fait-on si un technicien se casse à une jambe, à 20 m au-dessus des flots, à 20 km…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?