L’État semble rencontrer quelques difficultés à renouveler les directions de ses Grands Ports maritimes, dont les mandats parviennent à échéance en Métropole. Serait-ce symptomatique de quelques failles du système?Paul Tourret: La presse témoigne en effet du fait que le renouvellement s’avère complexe. Il y aurait comme un problème de stock. Comment un grand État administratif peut-il peiner autant à organiser son roulement pour une poignée de postes? Le bon sens et la connaissance des ports voudraient que les Grands Ports maritimes (GPM) se dotent formellement d’un directeur général et d’un adjoint, avec des missions précises. Et un passage dans le privé de ces techniciens, balisé par l’État, serait une bonne idée.
La réforme portuaire n’a-t-elle pas trop fait de la gouvernance un élément central de la stratégie des ports d’État?P.T.: Le dossier Haropa, l’éventuel destin de Nantes-Saint-Nazaire et maintenant la question du renouvellement renvoient…
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