Pour Drewry, les alliances actuelles ne peuvent être tenues responsables des orientations générales de l’industrie du transport maritime – celles qui ont poussé les transporteurs dans une course aux économies d’échelle (elles-mêmes motivées par la faiblesse des rendements) en investissant dans des méga-navires. « Les alliances maritimes actuelles se sont créées à un moment de grandes difficultés financières qui ont entraîné la disparition de Hanjin. En l’absence de tels accords, la concentration du marché se serait accélérée encore plus rapidement car elle aurait créé des barrières à l’entrée encore plus élevées sur les marchés européens ».
Selon l’expert, elles ont eu au moins pour mérite d’avoir « maintenu l’accès au club des ULCV (Ultra Large Container Vessel) d’un plus grand nombre de lignes qu’elles ne l’auraient fait autrement et évité…
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