À chaque changement de gouvernement en Espagne, les acteurs des transports et de la logistique s’interrogent sur les évolutions qui vont les concerner. Cette fois, la situation est originale à plus d’un titre. Pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1977, le vote d’une motion de censure, le 1er juin dernier, a renversé le gouvernement de droite (Parti populaire, PP) et a permis l’arrivée au pouvoir du leader du Parti socialiste (PSOE), Pedro Sánchez, qui a constitué un gouvernement composé de membres de son parti et de personnalités indépendantes. Celui-ci n’aura qu’une durée de vie limitée puisque la législature s’achève en 2020.Par ailleurs, le nouveau gouvernement ne dispose que du soutien ferme des députés socialistes (84 députés sur 350) alors que la droite détient la majorité absolue au sénat. C’est dire qu’aucun gouvernement espagnol n’a eu une base politique aussi faible. Et pour créer encore plus la confusion planent des rumeurs…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?