Conforme à sa raison d’être – s’offrir un temps d’arrêt deux jours par an pour réfléchir à l’avenir des ports français et promouvoir l’innovation portuaire – ces 8e Assises du Port du futur n’ont pas abusé le visiteur. Celui-ci aura été abreuvé sur à peu près tous les enjeux sur lesquels les ports sont bien contraints d’avancer à la hussarde, compte tenu d’une « conjoncture économique complètement erratique qui rend difficile un développement portuaire massif », plantera Paul Tourret, directeur de l’Isemar. « On a vu émerger plusieurs familles d’enjeux et assisté à un changement de paradigme, synthétisera Claude Geoffroy, du CGEDD. Les ports nous avaient habitués à nous dire qu’il sont les meilleurs. Cette fois, ils nous ont dit pourquoi ils coopèrent ».La coopération interportuaire, talon d’Achille des ports français, aura en effet innervé les débats. Si…
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