Cela fait quelques années maintenant que les céréaliers français espèrent faucher les blés sereinement, gageant sur la restauration de leur pré carré chaque année depuis l’horribilis 2016, qui s’était soldée par une maigre récolte de 28 Mt. Ce manque à gagner de quelque 20 Mt à la production et de 12 Mt à l’exportation avait pesé sur les trafics des principaux ports céréaliers français (– 63 % à Dunkerque, – 41 % à Marseille, – 33 % à Nantes-Saint-Nazaire, – 32 % à Bordeaux, – 30 % à Caen, – 18 % à Rouen, – 15 % à La Rochelle…). Il a également mis en cale sèche les trésoreries des exploitations (les 3/4 des producteurs ont eu cette année-là des revenus nets nuls ou négatifs). Depuis, l’épi de blé gaulois peine à faire face à la productivité des terres de la mer Noire, qui…
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