Au cours de la campagne présidentielle, une vraie idée neuve en matière de gouvernance maritime a fait parler: pour faire décoller une ambition à la fois ultramarine et bleue, associons l’outre-mer et la mer dans un grand ministère, davantage économique que régalien. Venant d’élus qui ne feignent pas un intérêt aux questions d’ambition bleue, Karine Claireaux (pour Benoît Hamon), Philippe Folliot (pour Emmanuel Macron) et Marine Le Pen (Jean-Luc Mélenchon brandissant le pavillon d’un « ministère de la Mer »), la suggestion mérite réflexion. On aurait tort de ne voir derrière ce débat de bonne gouvernance qu’une question de maroquin. L’expérience de l’histoire des ministères aide à comprendre en quoi à une politique (et ses résultats) est associée une organisation de l’État. On juge en effet de la capacité d’un « ministre chargé de » au périmètre des administrations sur lesquelles il a « autorité »,…
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