JMM: Quelles sont les priorités et les obligations des entreprises maritimes en matière de prévention des maladies professionnelles des gens de mer?Éric Banel (É.B.): Au niveau de la branche, Armateurs de France s’est fortement engagé sur la qualité de vie au travail, et nous avons tout particulièrement ciblé la prévention des risques psychosociaux et des addictions. Notre action est évidemment nationale, mais elle s’inscrit aussi dans le cadre de la stratégie de notre fédération européenne, l’Ecsa.Ce que nous attendons de l’État, c’est l’adoption d’une politique globale de prévention des maladies professionnelles pour le secteur maritime. Aujourd’hui, la politique de prévention de l’État s’appuie sur les actions menées au sein du Conseil supérieur des gens de mer. Il nous faut aller plus loin, car les travaux sont trop disparates sur des sujets aussi cruciaux que les addictions, leur dépistage, les risques psychosociaux, etc. Les écoles et les centres de formation…
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