Endécembre 2014, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a condamné l’Espagne. La réponse de Madrid a été retardée en raison de l’absence de gouvernement. Le texte prévoit la fin de l’obligation pour les entreprises de la manutention d’entrer au capital des sociétés de gestions du personnel (Sagep) et de recourir à celui-ci pour les opérations de manutention portuaire, les deux éléments contestés par la CJUE. Mais le document va plus loin: il prévoit la disparition progressive des Sagep sur une période de trois ans, ce que le tribunal européen ne demandait pas.La réforme ouvre la possibilité aux sociétés manutentionnaires de recourir au personnel des sociétés de travail temporaire, sous réserve de respecter un certain nombre de critères de qualification professionnelle.
Agir « par tous les moyens » contre le texteAucun gouvernement espagnol n’avait osé jusqu’ici franchir le pas. Le principal syndicat, Coordinadora, conteste…
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