Tout commence par une mission de réflexion que lui confie, en avril 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Il est question de réfléchir sur la « compétitivité des transports et services maritimes français […] et de proposer des mesures susceptibles de relancer notre marine marchande » à moindres coûts. Compte tenu des réactions du gouvernement, Arnaud Leroy annonce quelques heures avant le Cimer de novembre 2013 qu’il envisage de déposer une proposition de loi. Des ateliers sur la croissance bleue sont mis en place avec l’aide de Georges Tourret, l’un des deux rapporteurs de la mission parlementaire, « afin de rencontrer et entendre les demandes de tous les secteurs de l’économie bleue », explique Arnaud Leroy. Le député ne se contente pas des visions des syndicats professionnels. Il souhaite entendre directement le point de vue des acteurs de terrain.Son texte est à vocation principalement économique, souligne-t-il, et il s’est attaché à éviter la rhétorique maritime…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?