Ce sont des propositions relativement disparates. La plus large reprendrait la totalité des établissements avec une partie importante du personnel (proposition Tiboul et Ambert avec 89 emplois sur 103 préservés, dont neuf à Brest, Boulogne et Lorient, 19 au Havre et à Dunkerque et 12 à Marseille). Les plus restrictives proposent de reprendre uniquement un établissement, La Rochelle notamment, ainsi que Dunkerque. D’autres comme Docte Gestio ou Mizizen et Ould Braham conservent respectivement 79 et 76 salariés. Pour la CGT des marins du Grand Ouest, qui s’est investie depuis le départ dans la défense des employés de ces établissements, « toutes les offres doivent être scrutées et étudiées, seule la meilleure offre pour l’activité et donc pour les salariés devra être retenue. Les engagements pris par les repreneurs devront être tenus. Le candidat devra nous convaincre sur le plan financier et social afin d’assurer la pérennité de l’activité. Ceci afin d’éviter une catastrophe sociale pour les 103 familles concernées. Pour cela, l’Énim (Établissement national des invalides de la Marine) et le ministère des Transports doivent financer la totalité du plan de sauvegarde de l’emploi ».
En raison du nombre important de propositions, un délai supplémentaire jusqu’au 10 juillet aurait été demandé.