Rarement la rade de Fos n’avait enregistré autant de navires sur rade. Une situation qui rappelle les heures sombres d’avant la réforme. Le 2 juin, 35 navires planchaient au large en espérant la réouverture des terminaux pétroliers de Fluxel, paralysés depuis le 23 mai. Trois gaziers destinés au terminal du Cavaou ont rebroussé chemin, entraînant de lourdes pertes financières pour le port, chaque escale représentant entre 70 000 € et 80 000 € de droits de port. Sans compter le danger potentiel que constitue une telle concentration de chimiquiers, pétroliers et gaziers. Quelques porte-conteneurs ont également sauté l’escale. Les navires ont été détournés vers Savone et Naples.« Nous passons à nouveau une période difficile avec un contexte social très tendu. Des grèves qui nous touchent à tous les niveaux, une lassitude, une incompréhension surtout dans une période ou l’activité redémarre. Nos entreprises sont menacées:…
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