L’Union maritime et portuaire de Bordeaux (UMPB), réunie début juin, a dressé un bilan mitigé de l’activité portuaire bordelaise. Au cœur des préoccupations, le devenir du terminal du Verdon avec la crainte émise par l’UMPB que le projet TCSO ne se transforme en imbroglio judiciaire. De même, la mise en liquidation de l’entreprise PMV Énergies, qui avait un projet d’usine d’assemblage de pales d’éoliennes au Verdon, ne donne guère des signes encourageants. Le devenir du nouveau terminal de Grattequina (toujours en travaux), alors que les trafics de granulats sont à la peine, inquiète également. Coté dragage, l’arrivée de la nouvelle drague Anita-Conti a permis de rétablir une amélioration des accès nautiques, « bien que les meilleurs niveaux ne sont pas pour l’instant retrouvés », a commenté Henri-Vincent Amouroux, directeur de l’UMPB. En revanche, l’UMPB a mis en avant la modernisation de certains services: nouvelle vedette de mer pour le pilotage, nouveaux pontons pour les remorqueurs à Bassens et Ambès, remise en service fin juillet de la ligne de fret entre Bassens et le Bec d’Ambès. Côté trafic, l’UMPB se réjouit de voir Bordeaux occuper la 4e place en France comme port pétrolier, de la poursuite de l’activité démantèlement de navires ainsi que du millésime 2016 « record » avec 50 escales de paquebots de croisière. L’assemblée générale de l’UMPB s’est clôturée par l’intervention de Jaap Van den Hoogen, président du directoire de MGI (Marseille Gyptis International), sur l’avancement du projet Ci5, Cargo intelligence 5, qui remplacera le système AP +.
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Bordeaux: l’UMPB préoccupée
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