Il aura fallu une trentaine de réunions pour produire un document censé moderniser la loi Major qui régit le travail portuaire, mais qui en réalité ne change pas grand-chose. La plupart des chefs d’entreprise considèrent qu’on est toujours loin de ce concept de libéralisation du travail portuaire que prône la Commission européenne. Quelques semaines auparavant, les organisations syndicales ont exigé que les entreprises portuaires affirment par écrit qu’elles n’engageraient des dockers que via le pool. Quelques entreprises ont signé sans enthousiasme, par crainte de réactions pouvant nuire à leurs activités. D’autres ont signé sous réserve, car cette forme de « chantage » pourrait s’apparenter à la formation d’un cartel. D’autres encore n’ont pas réagi ou simplement refusé d’y apposer leur signature.Quant au compromis, accepté par les organisations syndicales, il doit encore obtenir l’approbation de la base. Sur les 9 000 dockers, 7 000 relèvent…
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