Inondations par ici, grèves par là, manque d’infrastructure de ce côté ou défaut de volonté politique sur l’autre bord, le monde économique français se renferme sur son habituel « french bashing ». À Marseille, la colère monte et les agents maritimes veulent demander au gouvernement d’assurer la liberté de circulation des personnes et des marchandises. Sur la Seine, quand ce ne sont pas les inondations qui bloquent le trafic, tous les regards se tournent vers les mouvements sociaux. « Les entreprises perdent de l’argent avec ces mouvements, s’évertuent à crier les opérateurs, alors que la confiance dans les ports français revenait. » Des cris d’orfraie qui s’avèrent être plus des larmes de crocodile que de véritables constats. La croissance économique française peine cette année à égaler celle de ses voisins. Avant de trouver une solution en France, il est plus facile de chercher des responsables. Plus facile donc de regarder les frondeurs…
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