Depuis la levée des sanctions, l’Iran prend la voie de sa réintégration économique dans les échanges internationaux. S’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de cette réintégration sur les activités maritimes et portuaires au niveau mondial, il est certain que s’ouvre un gigantesque marché qui intéresse au premier chef les compagnies de transport maritime.Du temps, c’est ce qu’il faudra pour rétablir la fluidité des circuits bancaires tout d’abord. L’économie iranienne ne sort pas indemne de longues années d’embargo. Au niveau des ressources pétrolières, les techniques d’exploitation sont dépassées et nécessitent des investissements de modernisation pour augmenter les quantités produites. La reprise s’effectue dans un contexte de marché très peu favorable, avec une offre excédentaire et des prix du baril bas. Le coût marginal d’investissement est par conséquent très lourd pour l’Iran.Ce pays doit non seulement réviser…
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