L’Europe dispose d’un réseau de pipelines de 198 500 km par lequel transite actuellement le gaz naturel. Des entreprises du secteur planchent déjà sur la réorientation de ces infrastructures pour qu’elles puissent transporter de l’hydrogène au cours des prochaines décennies. Elles estiment à 69 % la part des pipelines existants éligibles à une conversion, moyennant toutefois 81 Md€ d’investissement.
Si les combustibles fossiles doivent disparaître progressivement au cours des prochaines décennies, les compagnies de gaz naturel estiment que cela ne doit pas condamner pour autant les infrastructures qui assurent aujourd’hui leur transit. Leurs ingénieurs plancheraient déjà sur la faisabilité de réorienter les gazoducs – un réseau de 198 500 km en Europe – pour transporter de l'hydrogène lorsque les pays se seront sevrés du gaz naturel. Si tel doit être le cas un jour.
Parmi les différents plans en cours, un projet auquel participent notamment les entreprises…
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