Si la direction de Fret SNCF a raté son passage en force pour modifier les conditions de travail de ses conducteurs volontaires, le dossier de la réforme du fret n'est pas abandonnée car la libéralisation arrive à grande vitesse.
Quand les négociations sur la dernière grande étape de la réforme de Fret SNCF ont tourné au dialogue de sourds en mai 2008, la direction de l'entreprise a décidé d'arrêter les frais. Elle a renvoyé de facto aux syndicats de cheminots la responsabilité d'un probable naufrage de l'activité fret. La seule planche de salut était, selon elle, d'abaisser le coût de la traction pour l'amener au niveau du marché fixé par les nouveaux entrants. Mais il n'était plus question d'en parler avec les partenaires sociaux. La direction de Fret SNCF a alors tenté un passage en force, en constituant une équipe aussi large que possible de conducteurs volontaires, décidés à expérimenter une organisation du travail "plus productive".Un décret expurgé
Le décret entérinant le principe de ce volontariat est paru le 20 novembre, mais expurgé des dispositions souhaitées par la direction de la SNCF qui allongeaient de façon significative les temps de conduite. Cela sous la pression…
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