Soufflet renouvelle son partenariat avec SNCF Réseau

Aux côtés des ports de Rouen et de Metz, Soufflet utilise le port de La Rochelle pour ses exportations de céréales.

Crédit photo OC
Filiale du Groupe InVivo, Soufflet vient de signer une nouvelle convention de partenariat avec SNCF Réseau. Cet accord portant sur une durée de trois ans vise à développer les tonnages de céréales remis au rail.

Premier exportateur privé de céréales français, Soufflet est un gros utilisateur du rail. Chaque année, ce sont ainsi 800 000 tonnes qui sont expédiées depuis la douzaine de plateformes du groupe agroalimentaire jusqu’aux ports d’embarquement de Rouen, La Rochelle et Metz.

Pour continuer à développer la place de ce mode de transport massifié au sein de sa chaîne logistique, Soufflet a signé le 8 mars 2022 une convention de partenariat avec SNCF Réseau. S’inscrivant en prolongement d’un précédent partenariat conclu avec Réseau Ferré de France (RFF), cette convention a été conclue pour une durée de trois ans.

Réaffirmation d’un engagement précédent

Au travers de ce partenariat qui "constitue une réaffirmation de notre engagement en faveur du fret ferroviaire", selon Lionel Le Maire, Directeur des Transports de Soufflet, le groupe s’engage à accroître la part du ferroviaire dans ses approvisionnements et ses expéditions. Mais il faut, au préalable, que disparaissent une partie des aléas qui affectent la performance du réseau.

Non moins de 15 à 17 % des trains prévus ne circulent pas chaque année pour diverses raisons. "Il convient donc de diminuer cette non performance ferroviaire. Dès lors que cette performance s’améliorera, nous pourrions très bien anticiper une augmentation de nos tonnages ferroviaires de l’ordre de 10  à 15 %. D’autant que la performance engendre de la confiance et la confiance facilite le report modal", ajoute Lionel Le Maire.

SNCF Réseau prévoit, pour sa part, d’apporter son expertise pour la maintenance des infrastructures ferroviaires des silos embranchés au réseau ferré et un accompagnement de proximité de Soufflet dans ses projets de développement ferroviaire.

Triplement à minima des coûts de rénovation

Mais avant que de parler de développement, SNCF Réseau doit faire face au vieillissement du réseau. Ce sont surtout les lignes capillaires fret qui sont concernées, certaines d’entre elles ayant déjà fait l’objet de travaux de rénovation dans la seconde moitié des années 2010. Les montants alloués pour les travaux n’ont, toutefois, pas permis de les pérenniser au-delà de sept ans. Soufflet va donc être contrainte de remettre au pot via sa contribution à la maintenance des lignes concernées dont Coolus-Charmont et Troyes-Polisot dans la Région Grand Est.

Mais depuis 2015-2016, les coûts de régénération des lignes UIC 7 à 9 ont littéralement explosés. Lionel Le Maire prévient donc dès maintenant que "la contribution induite pour les chargeurs aux coûts de maintenance des lignes concernées, de l’ordre de 6 à 8 euros la tonne transportée, est insupportable pour les chargeurs, la base acceptable étant de l’ordre de 2 euros la tonne comme c’est le cas actuellement au regard de la faible valeur des produits transportés." Les discussions entre les parties prenantes se poursuivent actuellement pour trouver un terrain d’entente. Difficile quadrature du cercle annoncée puisque SNCF Réseau doit revenir progressivement à l’équilibre financier.

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