Invitées à participer financièrement à la rénovation des lignes capillaires, aux côtés des chargeurs, les collectivités commencent à prendre leur place dans ce dispositif. La pérennisation d'une partie des lignes semble toutefois compromise.
Les différents acteurs du secteur du fret ferroviaire respirent un peu mieux depuis que de nouvelles avancées ont été réalisées en faveur des lignes capillaires. Rien de révolutionnaire cependant, puisqu'il manque toujours des sommes importantes pour finaliser la remise à niveau de ce réseau.Le rôle stratégique de ce réseau, emprunté tant par Fret SNCF que par ses concurrents, n'est pourtant plus à démontrer. Sur les quelque 1 440 km de lignes encore circulés, il voit transiter, en effet, 18 millions tonnes de fret par an, soit 21 % du fret national.
40 M€ manquent à l'appel
Si les moyens financiers mobilisées par l'État et SNCF Réseau peuvent, à première vue, apparaître importants, ils sont néanmoins insuffisants pour rénover les 900 km de lignes prioritaires, à savoir celles qui voient passer plus d'un train de fret par semaine.
"Pour rénover l'ensemble de ces lignes, il faudrait 100 millions d'euros. Or, l'État et SNCF Réseau n'ont prévu…
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