Pendant qu’Air France cherche à améliorer son plan pour emporter l’accord des syndicats d’Alitalia après son offre d’achat du 21 avril, Silvio Berlusconi dénonce le projet et préfére une solution italienne. Nouvelle réunion avec les syndicats le 28 mars.
Favori du scrutin pour les élections législatives des 13-14 avril, Il Cavaliere a déclaré qu'il dirait " non" à l'offre de rachat d'Alitalia par Air France-KLM s'il devenait Premier ministre.Cette prise de position de Silvio Berlusconi, en pleine campagne électorale, complique un dossier déjà explosif.Le groupe franco-néerlandais a en effet lié son projet de rachat à l'accord du prochain gouvernement qui sera issu du scrutin.Le plan de rachat est également conditionné à un accord avec les syndicats italiens avant le 31 mars. Ces derniers ont déjà repoussé le projet de reprise d'Air France-KLM prévoyant 2 100 suppressions d'emplois, et ils continuent de rencontrer les directions des deux compagnies.« Alitalia, redresse-toi »"J'ai fait appel à l'orgueil des entrepreneurs italiens, qui considèrent comme moi qu'ils ne peuvent être colonisés", insiste Silvio Berlusconi en lançant son nouveau slogan: "Alitalia, redresse-toi"."Dans…
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