"L’année a été marquée par le déclenchement de la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, le retour de l’inflation, et la hausse des taux d’intérêt", explique le groupe La Poste en introduction de la présentation de ses résultats financiers 2022.
Dans ce contexte, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires (CA) consolidé de 35 392 millions d’euros, en hausse de 2,3 % du fait de l’intégration de nouvelles entités. Son résultat d’exploitation s’est, en revanche, replié de 2 235 millions d’euros pour terminer à 1 197 millions d’euros. Plusieurs dépréciations d’actifs expliquent cette diminution notamment celle liées à la décision de GeoPost de se retirer du marché russe. Autre baisse observée sur l’exercice concerné : celle du résultat net de 866 millions d’euros pour atteindre 1 203 millions d’euros.
Des hausses tarifaires
Revendiquant la distribution de 2,6 milliards de colis (- 3 %), le CA de la branche courrier-colis s’est rétracté de 419 millions d’euros pour s’établir à 10 201 millions d’euros (- 3,9 %). "Après une forte croissance du e-commerce jusqu’à la fin du premier semestre 2021, 2022 est marquée par les premiers effets du retour de l’inflation pesant sur la consommation des ménages", explique le groupe.
De son côté, GeoPost a vu son CA progresser de 5,9 % pour atteindre 15 573 millions d’euros. Une progression liée l’intégration de CitySprint, TIPSA et Speedy et à la cession de Tigers. Comptabilisant, 2,1 milliards colis livrés en 2022, l’activité express a enregistré un CA de 13 032 millions d’euros (+ 1,6 %). Un résultat notamment porté par des hausses tarifaires et surcharges fuel destinées "à contenir les surcoûts liés à l’inflation". Géographiquement, "les évolutions des principaux pays dans lesquels opère GeoPost sont les suivantes : Royaume-Uni (- 3,7 %), Allemagne (- 1,8 %), France (+ 3,1 %) et Italie (+ 6,1 %)", précise La Poste.
