Les transporteurs présentent leurs attentes au futur gouvernement allemand

Les Sociaux-démocrates négocient avec le parti Libéral et les Verts les termes d’un programme commun de gouvernement qui mettra l’accent sur le climat et pourrait donc affecter le secteur. 

Crédit photo Daniel Reinhardt/dpa/picture-alliance
Les fédérations allemandes des transporteurs et de la logistique BGL et DSLV ont présenté fin octobre leurs doléances aux futurs partenaires de la coalition qui succédera au gouvernement d’Angela Merkel. Le prochain gouvernement devrait entrer en fonction début décembre autour du Social-démocrate Olaf Scholz.

Les fédérations allemandes des transporteurs et de la logistique BGL et DSLV ont présenté fin octobre leurs doléances aux futurs partenaires de la coalition qui succédera au gouvernement d’Angela Merkel dans un contexte où le prochain gouvernement devrait entrer en fonction début décembre autour du Social-démocrate Olaf Scholz . Les Sociaux-démocrates négocient depuis début octobre avec le parti Libéral et les Verts les termes d’un programme commun de gouvernement qui mettra l’accent sur le climat et pourrait donc affecter le secteur.

Faciliter la circulation des maxicamions

Le DSLV, qui regroupe les professionnels des transports et de la logistique, a présenté un catalogue détaillé en cinq points demandant notamment au futur gouvernement d’investir 19 milliards d’euros par an dans les modes de transports. La fédération plaide également pour un reversement systématique du montant du péage autoroutier dans l'entretien des routes, alors que les Verts entendent investir une partie des fonds collectés dans le développement du rail. Les transporteurs refusent par ailleurs de "passer deux fois à la caisse" pour le climat, et rejettent le péage CO2 prévu à partir de 2023, en plus de la taxe sur les émissions de carbone qui pèse déjà sur les carburants.

La fédération réclame au futur gouvernement d’accélérer la numérisation des administrations, afin de simplifier les démarches administratives du secteur et de renoncer aux mesures nationales en termes de commerce des émissions au profit d’un seul système européen. Enfin, la fédération demande au futur gouvernement de faciliter le trafic international des maxi-camions, en étendant à l’ensemble des voisins de l’Allemagne la règle qui vient d’être instaurée avec les Pays Bas. Les maxi-camions sont désormais autorisés à franchir la frontière entre les deux pays.

Une protection des PME

La fédération BGL -qui regroupe les petits transporteurs- insiste pour sa part sur la protection des PME allemandes du secteur face à la concurrence internationale. Le document remis aux futurs partenaires de coalition, insiste essentiellement sur la nécessité de renforcer la lutte contre le dumping social avec davantage de contrôles de l’application du pacte de mobilité (en renforçant notamment les effectifs chargés de l’application du pacte), l’introduction de frais de parking sur les aires d’autoroutes pour les séjours de longue durée, et l’interdiction pour les conducteurs de petits camions de dormir dans leur cabine.

La fédération souligne par ailleurs l’importance que les mesures en faveur du climat et de la sécurité s’appliquent à l’avenir autant aux transporteurs étrangers qu’aux nationaux. Le BGL demande notamment une harmonisation des nouvelles -et coûteuses- mesures de sécurité routière( régulateurs de vitesse électroniques, freins d’urgence, assistant électronique d’angle mort…) 
Les deux fédérations mettent enfin l’accent sur la nécessité de lutter contre la pénurie en conducteurs, en facilitant notamment la reconnaissance des permis poids-lourds acquis en dehors de l’Union européenne. 

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