Résultats 2018 : le port de Nantes-Saint-Nazaire réalise une solide année

Le trafic du port de Nantes-Saint-Nazaire a augmenté de 2,6 millions de tonnes en 2018.   

Crédit photo Olivier Constant
Même si la croissance de ses tonnages a été divisée par deux d’une année sur l’autre, le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire a de nouveau franchi la barre des 30 millions de tonnes de trafic en 2018. C’est en grande partie l’envolée du gaz naturel liquéfié qui explique ce bon résultat.

Sans surprise compte tenu de la dynamique de 2017 (trafic en hausse de 17,2 %), le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire a largement à nouveau dépassé le cap des 30 millions de tonnes de trafic en 2018. Celui-ci a finalement atteint les 32,5 millions de tonnes, en hausse de 8,8 % par rapport à l’exercice précédent. Ces tonnages le rapprochent du niveau record atteint en 2005 avec 34,5 millions de tonnes. Notons toutefois que l’évolution 2018 est davantage marquée à l’export (+ 14,3 %) qu’à l’import (+ 6,3 %). Parallèlement, le nombre d’escales de navires s’est élevé à 2 858, soit 193 de plus qu’en 2017.

Le fait majeur

Pour la seconde année consécutive, c’est le gaz naturel liquéfié qui porte les résultats du port. À lui seul et avec un trafic de 7,3 millions de tonnes (+ 118,5 % par rapport à 2017), ce poste représente une augmentation de 4 millions de tonnes.

Autre trafic en très forte hausse, les céréales atteignent le million de tonnes (+ 31,5 %). C’est là, selon le port, "le signe d’un redémarrage progressif des exportations françaises après deux années délicates liées à de mauvaises récoltes".

Une autre progression significative est à mettre au crédit du trafic roulier. Celui-ci a augmenté de 5,1 %, à 0,5 million de tonnes. Cette hausse devrait se poursuivre d’autant que 2019 marquera la première année pleine d’exploitation de la ligne transocéanique Milk Run Atlantic. Opérationnelle depuis le 3 mai 2018, cette desserte mensuelle mise en place par Airbus et l’armateur SD Seaplane à partir de Montoir-de-Bretagne sert à alimenter la chaîne d’assemblage américaine de Mobile.

Les deux dernières hausses enregistrées en 2018 concernent le sable de mer (+ 4,6 %) et les conteneurs (+ 0,2 %). S’agissant de ce dernier trafic, les résultats ne concrétisent pas encore les 40 millions d’euros investis dans l’extension de 350 m des quais à marchandises diverses (dont les nacelles d’éoliennes offshore) et conteneurs.

Inquiétudes autour du charbon

Au chapitre des baisses, celle du charbon est la plus conséquente. Ce trafic a chuté de près de 30 %, à 1,3 million de tonnes. Il dépend a 100 % de l’alimentation de la centrale thermique EDF de Cordemais. Or, l’avenir de cette dernière – qui devra s’affranchir de l’utilisation du charbon d’ici à 2022 – passe par la validation du projet Ecombust (fabrication locale d’un nouveau combustible à partir de biomasse végétale).

Autre baisse significative, celle du pétrole brut destiné à la raffinerie Total de Donges. À 8,8 millions de tonnes, ce sont ainsi 700 000 tonnes qui manquent à l’appel par rapport à 2017. Les produits raffinés sont, quant à eux, en recul de 5,6 % à 5,8 millions de tonnes.

Les autres baissent concernent, enfin, le clinker (- 3,6 %) et l’alimentation animale (- 1,6 %). 

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