Maersk va supprimer des centaines d’emplois

Maersk a annoncé avoir réalisé un bénéfice de 520 millions de dollars (467 millions d'euros) au troisième trimestre, contre 396 millions de dollars (356 millions d'euros) un an plus tôt.

Crédit photo Maersk
L’armateur danois Maersk s’apprête à réduire ses effectifs en prévision d’une hausse du tarif des carburants d’origine fossile. Une décision qui s'inscrit dans la volonté du groupe de renforcer ses activités logistiques. 

L’armateur danois Maersk, plus grande entreprise du pays avec 40 milliards de dollars (36 Md d'euros) de chiffre d’affaires et 108 000 salariés à travers le monde, s’apprête à réduire ses effectifs, en prévision d’une hausse du tarif des carburants d’origine fossile."Nous avons annoncé en interne devoir réduire les coûts et avons donc décidé de réduire les effectifs, au Danemark comme à l’étranger. Nous ne savons pas encore combien de postes seront concernés, c’est en cours de décision", précise un porte-parole du groupe. Selon des indiscrétions, il pourrait s’agir de 200 emplois sur les sites de Copenhague, le siège du groupe, et à Hambourg.

Réorienter l'activité

La décision intervient alors que Maersk envisage de réorienter son activité en vue de développer le secteur de la logistique au sol. "Nous avons besoin de développer nos activités non maritimes, et cela va affecter les services sur l’eau", selon une source anonyme proche de l’entreprise citée par le Wall Street Journal.

Le patron de Maersk, Soren Skou, avait annoncé en décembre vouloir investir des centaines de millions de dollars dans la logistique. 

Réduction des émissions de plomb

Maersk a annoncé avoir réalisé un bénéfice de 520 millions de dollars (467 millions d'euros) au troisième trimestre, contre 396 millions de dollars (356 millions d'euros) un an plus tôt. Mais les perspectives d’avenir sont plutôt sombres. Les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour l’activité de transport de containeurs par voie maritime alors que le prix du fuel devrait augmenter de 25 % à court terme.

Cette hausse prévue est la conséquence des nouvelles directives en termes de pollution (IMO 2020) que devront respecter les navires à compter du 1er janvier prochain à la suite de l’accord international sur la protection des mers qui oblige les armateurs à réduire le pourcentage de plomb contenu dans le fuel de 3,5 % à l’heure actuelle à 0,5 %. Cette mesure doit permettre de réduire de 70 % les émissions de plomb.

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