A l’issue de dix jours de discussions, le 103e Comité de la sécurité maritime de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) vient de se terminer. Un comité lors duquel la France a émis 19 propositions. "La crise sanitaire liée à la Covid-19 est au cœur des préoccupations du transport maritime, avec, en particulier, le problème de la relève des équipages. Sur la base d’une initiative française, le comité a pu débattre de la question de l’échange d’informations et de la coordination des Etats concernant la vaccination des marins. Dans ce cadre, une résolution a pu être adoptée, demandant aux Etats d'accorder la priorité aux gens de mer dans leurs programmes nationaux de vaccination contre la Covid-19", indique le communiqué de presse du ministère de la Mer.
Un groupe de travail "navire autonome"
En matière de piraterie, le Comité a adopté une résolution visant à mieux coordonner les initiatives dans la région du golfe de Guinée en proie à une violence croissante des attaques. "La France a en particulier appelé l’attention de la communauté internationale sur les actions déjà menées par l’Europe, en particulier en matière de présence de navires militaires."
En outre, la définition d’un cadre réglementaire au niveau international sur la question des navires autonomes a mobilisé un groupe de travail. Sur ce point, "la France a pu obtenir que les travaux de l’OMI adoptent une approche globale, abordant à la fois les efforts de normalisation et les questions de responsabilité juridique. Cette méthode devrait permettre d’accélérer les travaux de l’Organisation sur le sujet, des industriels français étant très engagés dans le développement de ces navires et des technologies associées".