Le gouvernement français sera "très vigilant" sur le projet de scission du groupe de services pétroliers TechnipFMC, a déclaré mardi 27 août la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher.
"On sera très vigilants sur cette opération pour que ça ne soit pas une façon de contourner les engagements qui avaient été pris par FMC", a promis la ministre. "On a un certain nombre d'engagements de Technip sur le maintien de centres de recherche et développement et le maintien de centres de décision qui sont respectés aujourd'hui, et on a des leviers sur Technip", a assuré Agnès Pannier-Runacher. Les syndicats s'inquiètent notamment de la localisation aux Pays-Bas du siège de la future société SpinCo, qui doit reprendre pour l'essentiel les activités de l'ancien Technip, avec 15.000 salariés.
L'État, qui possède 5 % de TechnipFMC à travers une participation dans la banque publique d'investissement Bpifrance, est favorable à cette scission, annoncée lundi soir, a expliqué la ministre. "C'est une décision stratégique à laquelle on adhère puisque Bpifrance est actionnaire de Technip", a-t-elle dit, qualifiant la scission de "plutôt intéressante, plutôt maligne du point de vue du développement de ces deux entreprises", en référence à SpinCo et à RemainCo, l'autre branche centrée sur les activités sous-marines qui sera basée à Houston, aux États-Unis.
Combien de divisions ?
"Moi ce que m'intéresse, c'est combien de divisions ? C'est-à-dire combien d'ingénieurs, combien de centres de développement, combien de centres de décision" vont rester en France, a souligné la ministre. La scission de TechnipFMC devrait être finalisée dans le courant du premier semestre 2020, une fois les autorisations réglementaires nécessaires obtenues.
L'État, qui possède 5 % de TechnipFMC à travers une participation dans la banque publique d'investissement Bpifrance, est favorable à cette scission, annoncée lundi soir, a expliqué la ministre. "C'est une décision stratégique à laquelle on adhère puisque Bpifrance est actionnaire de Technip", a-t-elle dit, qualifiant la scission de "plutôt intéressante, plutôt maligne du point de vue du développement de ces deux entreprises", en référence à SpinCo et à RemainCo, l'autre branche centrée sur les activités sous-marines qui sera basée à Houston, aux États-Unis.
Combien de divisions ?
"Moi ce que m'intéresse, c'est combien de divisions ? C'est-à-dire combien d'ingénieurs, combien de centres de développement, combien de centres de décision" vont rester en France, a souligné la ministre. La scission de TechnipFMC devrait être finalisée dans le courant du premier semestre 2020, une fois les autorisations réglementaires nécessaires obtenues.