Les trafics emblématiques de Toulon avec la Corse et la Turquie se portent bien et vont bénéficier d'accroissements de capacité. Le directeur du port varois revendique une excellence sur ces marchés spécifiques.
Le fret à Toulon se résume presque exclusivement à la liaison d'UN Roro avec Pendik. Et on peut dire qu'elle fonctionne. Cette ligne entre le port varois et la région d'Istanbul a encore connu une progression de 9,7 % en nombre de poids lourds (66.345 remorques) et de 10,1 % en tonnage (947.800 tonnes) en année glissante. La croissance avoisine plutôt les 13 à 14 % sur les neuf premiers mois de 2017 cumulés pour ce "service fiable, opéré 365 jours par an quel que soit le temps", selon Jérôme Giraud, directeur des ports de la rade de Toulon. "Comme sur le ferry vers la Corse, nous avons développé un modèle qui cadre parfaitement avec les attentes du client, assure-t-il. Trieste est apparemment saturé, nous profitons peut-être aussi de cela".
Montée en puissance de la Turquie
Le port fait état d'un taux de remplissage de 90 %, à l'import comme à l'export, alors que la capacité a été augmentée de 20 % en début d'année, un des trois navires utilisés ayant été "jumboïsé" (rallongé). Ce doit être le cas prochainement d'une seconde unité. "La stratégie est d'augmenter la capacité de 20 % chaque année pour gagner 10 à 15 % de trafic à chaque fois", selon Jérôme Giraud.
Les aménagements ferroviaires qui doivent débuter en janvier sur le site de Brégaillon – pour une durée d'un an et un montant de 2,5 à 3 millions d'euros – pourront l'y aider. Ils consistent à remplacer un pont endommagé et à réhabiliter une voie et un passage à niveau. Si des discussions sont engagées avec des opérateurs ferroviaires pour mettre le service Turquie sur les rails vers Paris et au-delà, la nouvelle voie pourra aussi concerner d'autres trafics comme les vracs et le conventionnel. "Il faut sortir du 100 % route et faire évoluer la part modale du fer", lance Jérôme Giraud.
Montée en puissance de la Turquie
Le port fait état d'un taux de remplissage de 90 %, à l'import comme à l'export, alors que la capacité a été augmentée de 20 % en début d'année, un des trois navires utilisés ayant été "jumboïsé" (rallongé). Ce doit être le cas prochainement d'une seconde unité. "La stratégie est d'augmenter la capacité de 20 % chaque année pour gagner 10 à 15 % de trafic à chaque fois", selon Jérôme Giraud.
Les aménagements ferroviaires qui doivent débuter en janvier sur le site de Brégaillon – pour une durée d'un an et un montant de 2,5 à 3 millions d'euros – pourront l'y aider. Ils consistent à remplacer un pont endommagé et à réhabiliter une voie et un passage à niveau. Si des discussions sont engagées avec des opérateurs ferroviaires pour mettre le service Turquie sur les rails vers Paris et au-delà, la nouvelle voie pourra aussi concerner d'autres trafics comme les vracs et le conventionnel. "Il faut sortir du 100 % route et faire évoluer la part modale du fer", lance Jérôme Giraud.