Le port du Havre veut investir massivement dans ses infrastructures, pour développer Port 2000 et son accès direct via le mode fluvial. Et attend l’éolien.
C’est acté. Le port du Havre croit en son avenir. "Fort des bons résultats du trafic 2017 et d’une situation financière assainie", le conseil de surveillance a validé le 30 mars un "ambitieux" programme d’investissements pour un montant global de 610 millions d’euros. Le chiffre d’affaires 2017 de plus de 180 millions d’euros, en progression de 1,5 % "traduit le dynamisme de l’activité et la maîtrise des charges", avait expliqué Hervé Martel, directeur général du Grand Port maritime du Havre. La marge brute d’autofinancement s’élève ainsi à 41,6 millions d’euros, contre 19 millions d’euros en 2013, dépassant l’objectif fixé par le projet stratégique 2014-2019, fixé à 40 millions d’euros en 2019.
En réponse à la croissance attendue
Le port reconnaît que l’enveloppe des subventions contractualisées notamment dans le cadre du contrat de plan inter-régional État-Région (CPIER) 2015-2029 ne suffit pas à couvrir l’ensemble des investissements identifiés, soit 115 millions d’euros (État, région, Europe, communauté de l’agglomération havraise, ville du Havre). Mais elle suffit à "justifier le processus de priorisation engagé par le port". Il fallait "faire des choix et compléter les financements", reconnaissaient Hervé Martel et Emmanuèle Perron, présidente du conseil de surveillance. Les choix ont été faits, votés à l’unanimité le 29 juin.
En réponse à la croissance attendue
Le port reconnaît que l’enveloppe des subventions contractualisées notamment dans le cadre du contrat de plan inter-régional État-Région (CPIER) 2015-2029 ne suffit pas à couvrir l’ensemble des investissements identifiés, soit 115 millions d’euros (État, région, Europe, communauté de l’agglomération havraise, ville du Havre). Mais elle suffit à "justifier le processus de priorisation engagé par le port". Il fallait "faire des choix et compléter les financements", reconnaissaient Hervé Martel et Emmanuèle Perron, présidente du conseil de surveillance. Les choix ont été faits, votés à l’unanimité le 29 juin.