Roland Blum a réagi à l'envoi du navire de la SNCM "Pascal Paoli" dans le port tunisien de Bizerte pour son escale technique. Le premier adjoint au maire de Marseille, délégué au développement du port, déplore cette décision, dénonçant une "délocalisation" alors que la mairie s'implique "dans le sauvetage de la compagnie" et que "le chantier de réparation navale du Grand Port maritime de Marseille dispose des moyens et des compétences nécessaires pour cette opération". Il rappelle que la SNCM "a été largement associée à l'élaboration de la Charte ville-port" signée entre les collectivités locales et l'établissement public, qui a notamment pour but "de préserver et développer la réparation navale dans les bassins Est".
"Alors que toutes les énergies doivent converger pour la sauvegarde de l'entreprise et le maintien de plus de 2.000 emplois directs et indirects à Marseille, il est choquant que l'activité de réparation navale soit ainsi transférée, au mépris des acteurs locaux", écrit Roland Blum. Celui-ci dénonce une "double peine" infligée aux entreprises du secteur portuaire alors même que tous sont inquiets pour l'avenir de la SNCM et attendent un engagement ferme de l'État. L'adjoint au maire va jusqu'à demander au Premier ministre de "ramener le navire à Marseille pour qu'il y soit réparé".
Début novembre, un collectif de quelque 90 entreprises marseillaises a pris corps pour demander le sauvetage de la SNCM, qui s'est enfoncée encore un peu plus dans ses difficultés après le doublement par la Commission européenne du montant des aides publiques à rembourser.
"Alors que toutes les énergies doivent converger pour la sauvegarde de l'entreprise et le maintien de plus de 2.000 emplois directs et indirects à Marseille, il est choquant que l'activité de réparation navale soit ainsi transférée, au mépris des acteurs locaux", écrit Roland Blum. Celui-ci dénonce une "double peine" infligée aux entreprises du secteur portuaire alors même que tous sont inquiets pour l'avenir de la SNCM et attendent un engagement ferme de l'État. L'adjoint au maire va jusqu'à demander au Premier ministre de "ramener le navire à Marseille pour qu'il y soit réparé".
Début novembre, un collectif de quelque 90 entreprises marseillaises a pris corps pour demander le sauvetage de la SNCM, qui s'est enfoncée encore un peu plus dans ses difficultés après le doublement par la Commission européenne du montant des aides publiques à rembourser.