Certes on est loin des 500.000 tonnes espérées il y a dix ans mais le trafic global du port départemental de Fécamp était tombé si bas que l’année en cours devrait compter parmi les bons millésimes de ces dernières années.
À la fin du mois d’août, le trafic général du port de Fécamp s’établit à 165.822 tonnes, en progression de 27,5 %. Dans ce port essentiellement d’importations, les entrées progressent de 20,3 % à 135.224 tonnes. Le principal trafic reste les agrégats marins extraits pour les compte de deux opérateurs : Sodégraves et Ballastières Mercier (groupe Lhotellier). Après huit mois, plus de 70.000 tonnes de granulats ont été déchargées dans l’arrière-port, soit 36 % de plus que l’an dernier à la même époque. Autre satisfaction, le trafic de pâtes à papier venues de Suède poursuit sa montée en puissance à plus de 34.000 tonnes (+ 3,2 %). Idem pour les entrées de néphéline en provenance de Norvège à plus de 16.000 tonnes (+ 60 %). En revanche, les importations de bois sciés, scandinaves ou russes, continuent de s’effondrer (- 38,7 %) à 4.617 tonnes. «Ça peut revenir, c’est cyclique», estime Régis Fratras, directeur de Sea-Invest, seul manutentionnaire de la place, qui dirige également Sea-Invest à Honfleur. Pour le reste, des trafics «de niche» ont disparu comme les importations de treillis soudés espagnols ou se confirment comme les entrées d’argile (4.400 tonnes).