Saisie depuis 2013, la justice soupçonne le groupe Bolloré d'avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Euro RSCG (devenue Havas) pour décrocher frauduleusement la gestion des ports de Lomé (Togo) et Conakry (Guinée), au bénéfice d'une filiale phare de l'époque, Bolloré Africa Logistics.
Pour éviter un long procès pénal, l'industriel breton ainsi que Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré de l'époque, et Jean-Philippe Dorent, directeur international chez Havas, avaient sollicité une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Lors de l'audience publique en février 2021, ils avaient reconnu les faits et accepté de payer une amende de 375.000 € mais la juge Isabelle Prévost-Desprez avait refusé de l'homologuer, renvoyant le dossier à l'instruction.…
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