Spécialiste du transport de conteneurs fluviaux, la société allemande développe son offre ferroviaire dans la région franco-germano-suisse autour de Bâle.
Suite au rachat par sa maison-mère Rhenus des activités européennes de Wincanton, le groupe Contargo s’est réorganisé en entités régionales l’an dernier. La zone du Rhin supérieur est desservie par Contargo Oberrhein qui couvre les sites de Bâle, de Weil-am-Rhein (Allemagne) et d’Alsace. "Il en résulte des synergies transfrontalières dans un espace géographique restreint", se félicite Jean-Marc Sabetta, le dirigeant de Contargo Sarl (huit salariés) qui coiffe les activités exercées depuis les ports de Mulhouse-Ottmarsheim, Colmar et Strasbourg.
Marque d’identité du groupe, le fluvial reste un pilier avec 20.500 EVP transportés depuis l’Alsace l’an dernier pour des clients comme PSA (pièces détachées pour sa joint-venture avec Dongfeng en Chine), Constellium (aluminium) ou l’industrie chimique (Rhodia-Solvay, etc.). Mais l’activité subit les conséquences de la crise économique, particulièrement à Mulhouse-Ottmarsheim.
Relié aux grands ports du Nord
Dès lors, Contargo mise de plus en plus sur le ferroviaire. Dans la région du Rhin supérieur, il dispose pour cela d’une offre spécifique depuis deux ans : le Basel Multimodal Express (BME). Un train de 84 EVP de capacité assure la liaison entre Bâle et le terminal Contargo à Emmerich à la frontière germano-néerlandaise, porte d’entrée vers le delta du Rhin. Le pré-acheminement jusqu’à Bâle s’opère par route, tandis que la dernière partie de liaison utilise la barge pour rejoindre Rotterdam et Anvers. "Le BME peut ainsi desservir tous les terminaux fluviaux des deux grands ports de la mer du Nord", relève Jean-Marc Sabetta. La liaison est assurée à raison de deux navettes minimum par semaine, voire trois quand la demande le justifie. Elle a été lancée dans la foulée de l’accident du Waldhof qui paralysait la navigation rhénane. Elle a apporté la solution de remplacement à des clients qui depuis, sont restés au ferroviaire.
Autre offre, l’Erasmus Shuttle, cette fois-ci en apport de volumes à cette navette assurée par le suisse IMS Rail. Contargo commercialise l’offre depuis octobre dernier pour des trajets entre Weil-am-Rhein et Rotterdam.
Marque d’identité du groupe, le fluvial reste un pilier avec 20.500 EVP transportés depuis l’Alsace l’an dernier pour des clients comme PSA (pièces détachées pour sa joint-venture avec Dongfeng en Chine), Constellium (aluminium) ou l’industrie chimique (Rhodia-Solvay, etc.). Mais l’activité subit les conséquences de la crise économique, particulièrement à Mulhouse-Ottmarsheim.
Relié aux grands ports du Nord
Dès lors, Contargo mise de plus en plus sur le ferroviaire. Dans la région du Rhin supérieur, il dispose pour cela d’une offre spécifique depuis deux ans : le Basel Multimodal Express (BME). Un train de 84 EVP de capacité assure la liaison entre Bâle et le terminal Contargo à Emmerich à la frontière germano-néerlandaise, porte d’entrée vers le delta du Rhin. Le pré-acheminement jusqu’à Bâle s’opère par route, tandis que la dernière partie de liaison utilise la barge pour rejoindre Rotterdam et Anvers. "Le BME peut ainsi desservir tous les terminaux fluviaux des deux grands ports de la mer du Nord", relève Jean-Marc Sabetta. La liaison est assurée à raison de deux navettes minimum par semaine, voire trois quand la demande le justifie. Elle a été lancée dans la foulée de l’accident du Waldhof qui paralysait la navigation rhénane. Elle a apporté la solution de remplacement à des clients qui depuis, sont restés au ferroviaire.
Autre offre, l’Erasmus Shuttle, cette fois-ci en apport de volumes à cette navette assurée par le suisse IMS Rail. Contargo commercialise l’offre depuis octobre dernier pour des trajets entre Weil-am-Rhein et Rotterdam.